Journal africain (6)

Publié le par Jérôme Voyageur

Dimanche 26 octobre 2003, Kamanjab

 

 

En route pour Etosha ! Mais avant de partir, nous faisons un dernier coucou aux gros chats de la ferme. Toujours aussi adorables !

 

A cette heure matinale, nous apercevons pas mal d’animaux le long de la route. Cela commence par plusieurs calaos à bec jaune. C’est ensuite le tour de nombreux koudous (mâles et femelles) qui sautent très bien les barrières. Quelques steenboks complètent la liste de cette matinée.

 

Après environ deux heures de route et de piste, nous parvenons enfin à l’entrée du parc d’Etosha. Dès la barrière passée, nous apercevons de nombreux animaux (girafes, springboks, oryx et zèbres). Par contre, nous découvrons enfin quelques Impalas ainsi qu’un Bubale rouge couché tranquillement à l’ombre d’un arbre. Nous continuons ainsi jusqu’au campement d’Okaukuejo. En effet, le campement à Etosha est très réglementé : il y a en fait seulement trois sites clôturés au milieu du parc. Ici, c’est l’homme qui est en þÊï¾ !! A l’intérieur, vous y retrouvez toutes les commodités de la piscine au bar, en passant par la boutique, le terrain de camping, le lodge et la station service.

 

En bordure du camp, un point d’eau attire des centaines de bêtes. C’est une féerie d’en voir autant d’un coup. Il sont tous là par troupeau, les zèbres de Burchell, les oryx, les koudous entre hommes et les très nombreux springboks. Nous pouvons même voir un gnou bleu venir boire et repartir. La bande son est assurée par de nombreux oiseaux dont les tisserins et les choucas.

 

Mais quelle chaleur, nous courrons presque tous à la piscine. C’est vraiment un des premières fois où nous souffrons de la chaleur depuis le départ ! Quel bonheur de pouvoir se tremper par ces températures ! Par contre le séchage est assuré en quelques secondes. Les chaises longues sont les bienvenues. Même Jeffrey et Maïté nous rejoignent pour faire trempette. Nous finissons même par craquer pour un Magnum glacé, c’est dire …

 

En rentrant de la piscine, Jeffrey nous dit qu’il y a un éléphant au trou d’eau. A vrai dire nous ne le croyons pas tellement il plaisante ! Néanmoins, vu qu’il y court, nous le suivons. Bien nous en a pris. Nous voyons effectivement arriver tranquillement un petit éléphant. Il commence par boire au bord avant de faire le tour pour se rapprocher de nous. Puis il s’asperge. Il finit même par y rentrer complètement jusqu’à s’y coucher. Un vrai bonheur. Il finit juste à temps, juste avant que nous partions pour notre premier game drive.

 

Etosha présente la particularité d’avoir de longues et larges pistes. Ainsi nous partons avec notre propre camion. Nous commençons « tranquillement » par de gros troupeaux de springboks, toujours eux. J’aperçois au loin un éléphant : me voilà nommé « bush ‘ eyes » de la journée ! Puis c’est le tour des troupeaux de zèbres ou de gnous bleus. Arrivés près du point d’eau d’Okondeka, nous avons l’agréable et heureuse surprise d’apercevoir des lions : en fait, deux mâles, une femelle et deux petits. Ce sont mes premiers fauves !!! Nous restons bien évidemment de longues minutes à les observer malgré la distance. Non loin de là, nous avions pu admirer deux gracieux serpentaires. En poursuivant la piste, nous ne reverrons rien de nouveau que du déjà vu. Nous décidons donc de retourner voir les lions.

 

Nous en partons d’ailleurs au dernier moment et le passage des grilles du camping se fait à la dernière limite. En effet, il existe des horaires très strictes pour l’accès au camping et les retards sont sanctionnés d’amendes ! Vu que le soleil se couche, nous demandons à Jeffrey de nous déposer directement au trou d’eau pour ne pas le rater. Je dois avouer qu’il s’est révélé assez moyen malgré le cadre. Néanmoins, nous apercevons un rhinocéros (mon premier aussi) qui approche beaucoup trop lentement à notre goût. J’abandonne le point d’eau un instant pour me désaltérer et vider le camion. A mon retour, j’ai la surprise de voir que ce rhinocéros est en train de boire en compagnie d’un de ses congénères. Cette scène se répète après le repas dans la nuit namibienne éclairée par des projecteurs. Que ces animaux sont étranges : si puissants et pourtant si lents , voir immobiles ! L’appareil numérique tourne à plein régime pour immortaliser ce moment.

 

Voilà nous pouvons dormir tranquilles après une telle journée où nous avons trois des « big five ». Que nous réserve la journée de demain ?

 

 

Lundi 27 octobre, Okaukuejo

 

 

Une nouvelle (et dernière L) semaine commence sous le ciel namibien. Au plus ça va, au plus nous sommes rapides pour plier le camp. Il faut dire que ce matin, il y a Game Drive au programme, autant dire qu’il vaut mieux partir au plus tôt. Malgré tout, nous ne voyons pas grand chose pendant la première heure. Nous faisons pourtant le tour des points d’eau.

 

En fait, il fallait attendre que le ciel se dégage et que la température monte. Nous voyons une série d’Impalas à face noire. Bien évidemment toujours des springboks. A deux reprises, nous apercevons des petits groupes d’éléphants mais ils sont trop loin te masqués par la végétation. Finalement, nous trouvons enfin un point d’eau fréquenté : les gnous bleus côtoient les autruches tandis que quelques oryx rôdent tout près.

 

Le point d’eau de Salvadora en bordure du « pan » nous offre le spectacle de nombreux zèbres en goguette. Quelques gnous et autruches complètent le tableau en arrière-plan. Je suis désormais en vigie dans la tourelle du camion. Le soleil tape sévère ! Ce changement est possible grâce aux deux parking-toilettes protégés installés dans le parc entre deux camps.

 

La mare suivante, Rietfontein, va se révéler le théâtre du moment fort de la matinée. C’est d’abord un gros éléphant mâle qui vient boire,s e baigner, et manger. Cela dure de longues minutes, le même spectacle que la veille. Puis très prudemment arrive une girafe. La voir boire est un véritable spectacle : elle commence par écarter les deux pattes antérieures, puis délicatement, elle baisse la tête jusqu’à la surface.

 

Il est temps de rejoindre le camping. Mais à quelques centaines de mètres, nous apercevons un 4*4 arrêté au milieu de la piste. D’un coup d’œil sur la gauche, nous comprenons tout de suite. Un troupeau d’une quinzaine d’éléphants nous croise la route. Nous sommes bien obligés de les laisser passer. Puis, après une très brève réflexion, nous décidons de retourner au point d’eau. Et là, c’est la féerie. Toute la petite troupe se baigne. Les éléphanteaux batifolent, les mères veillent sur eux, la matriarche surveille le groupe, et les célibataires se tournent autour. Cela n’ira néanmoins pas plus loin. Il est tout de même temps de rejoindre le camp d’Halali dont l’entrée est ornée d’un cor servant à sonner le fameux halali. Pour le côté pratique, sachez qu’il s’agit du camp le moins achalandé et le moins fréquenté car situé au milieu du parc.

 

Nous y arrivons vers 12h30. Et nous passons directement à table. Puis nous affrontons la très forte chaleur le temps de prendre une bonne suée en montant les tentes. Finalement, nous nous précipitons à la piscine. C’est la seconde leçon de natation pour Jeffrey : ce n’est toujours pas évident !!

 

Vers 16h30, nous reprenons la direction de la savane. Il fait encore très chaud ce qui n’incite pas les animaux à sortir de leur tanière. Comme d’habitude, ce sont les springboks qui se montrent les premiers. Quelques impalas, koudous et zèbres errent sous cette canicule. Plusieurs points d’eau que nous visitons sont asséchés. Nous parvenons à celui de Goas, rempli lui. Des troupeaux de zèbres et quelques impalas viennent s’y désaltérer. Sur tous les arbres alentours, les traces du passage des éléphants sont bien visibles. Mais eux non. En faisant le tour de la mare, nous apercevons un couple de lion à la lisière de la clairière. Ils se prélassent à l’ombre bien au delà de la portée de nos objectifs. Nous décidons d’aller faire un tour ailleurs avant de revenir. Au passage, nous admirons plusieurs girafes dans les bois. De retour à Goas, nous avons beaucoup de chance. Monsieur et Madame Lion se sont approchés. Ils ont même décidé de s’accoupler. Quelle chance pour nous ! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir cela. Pendant ce temps-là, une girafe vient boire. Puis c’est le tour d’un troupeau d’éléphants. Mais quelle difficulté pour repartir. On resterait plus longtemps mais il faut rentrer.

 

Nous nous précipitons au point d’eau d’Halali pour voir le coucher de soleil. Les couleurs sont vraiment sympas mais les animaux absents. J’y reviens après la douche. Et là, c’est show-time ! Un éléphant s’amuse dans la mare. Cela dure un bon moment avant que deux rhinocéros approchent. Mais eux n’aiment pas être arrosés et détalent sous les jets de l’éléphant. Comme quoi ils savent courir, quand ils veulent. Finalement, tous les trois cohabitent autour de l’eau. Le spectacle est complet lorsque deux hyènes arrivent de l’autre côté. Elles poussent de petits cris qui on le don d’énerver nos deux rhinos qui le font savoir en soufflant bruyamment. Après le repas, nous y retournons une dernière fois et ça recommence. D’abord très calme, la mare voit arriver successivement deux paires de rhinocéros. Ces quatre là sont bientôt accompagnés par trois hyènes.

 

Quelle journée ! Formidable ! Nous pouvons une fois encore aller dormir tranquille.

 

 

Mardi 28 octobre, Halali

 

 

Ce matin commence la dernière journée à Etosha. Et ça démarre très fort puisqu’une girafe nous attend juste à la sortie du camp.

 

Quelques kilomètres plus loin, trois hyènes sont en train de patauger et boire dans une flaque sur la piste. Nous les approchons de très près. Cet animal n’est vraiment pas beau mais dégage un réel sentiment de puissance. Je comprends maintenant cette expression « infâme hyène » !

 

En route, nous décidons de faire un nouveau crochet par Goas. Nous y retrouvons un couple de lions toujours à l’œuvre ainsi que deux mâles qui dorment profondément. Nous ne nous lassons pas de les admirer. Malgré tout, nous reprenons notre progression. Trois girafes picorent la cime des arbres au loin. Comme hier, le temps couvert ne favorise pas la sortie des animaux. Seules quelques girafes ponctuent le parcours. Il faut dire que cette partie est du parc est plus boisée donc plus favorable à celles-ci.

 

Néanmoins, en approchant du pan, nous retrouvons de la vie. Un trop rare bubale rouge daigne se montrer non loin d’un troupeau de gnous et d’incontournables zèbres. Trois hyènes traînent non loin d’un gnou sans sembler vouloir l’attaquer. Juste à droite du camion, une girafe passe quasiment inaperçue, obnubilés que nous sommes par les hyènes. Cette bordure de pan à l’herbe grasse et à découvert semblent être le paradis des gnous et plus largement des ruminants. Au loin, le pan dévoile une teinte verdâtre assez étrange.

 

Un nouveau point d’eau nous offre un spectacle surprenant. Trois lions (deux femelles et un mâle) dorment près de l’eau tandis qu’un troupeau de zèbres et un groupe d’impalas tournent autour sans oser approcher. Pas plus que les oryx d’ailleurs. Tant que les fauves feront la sieste, les autres n’iront pas boire. Peut être se reposent-ils de l’attaque de la girafe dont nous avons vu le cadavre au bord de la piste quelques centaines de mètres avant. Ce bel ensemble calme est quelque peu perturbé par l’arrivée d’une hyène. Même les lions se mettent aux aguets. Mais finalement rien ne se passe.

 

Nous continuons : toujours plus de girafes, carrément en troupeau. Il y a même un girafon qui se cache sous un arbre : impossible de lui tirer le portrait. La peur le cloue sur place.

 

Nouveau point d’eau et nouveau spectacle. Ici, les zèbres cohabitent avec un troupeau de koudous (deux mâles, deux jeunes et une dizaine de femelles). Quelques oryx vont et viennent. Une girafe essaie, en vain, de venir boire tandis qu’une autre mange tranquillement et qu’une troisième gît au loin à l’état de cadavre. Ces koudous restent très craintifs, le moindre bruit les fait reculer.

 

Il est temps de rejoindre le dernier camp de notre séjour à Etosha, à Namutoni. Il est installé autour d’un ancien fort allemand tout blanc. Pendant le repas de midi, nous sommes entourés de mangues rayées (mangoustes) très curieuses et bien peu farouches, suivies de près par un phacochère. De nombreux oiseaux sont perchés dans les arbres autour de nous, principalement des choucas bleus, mais aussi un gonolek (un oiseau au ventre rouge, emblème du pays) ainsi qu’un magnifique touraco gris avec une très belle huppe.

 

Pour occuper l’après-midi, on ne va pas changer un programme qui a fait ses preuves. C’est donc autour de la piscine que nous nous retrouvons. Ca fait toujours autant de bien même lorsque le soleil est voilé. Malheureusement, une poignée de néerlandais réussit à foutre le « bordel ». Ils sont décidément très mal éduqués.

 

Avant de partir pour le game drive de l’après-midi, je vais faire un tour dans l’ancien fort peint tout en blanc, reconverti en lodge. Puis, je retrouve les autres au trou d’eau. Il est beaucoup moins bien que les deux précédents (mais Maïté nous avait prévenu !). Le seul point positif est le toit de chaume au dessus des bancs. Nous apercevons un petit groupe de gnous qui vient se désaltérer tandis qu’une girafe hésite à aller boire.

 

En route pour le dernier safari. Nous nous dirigeons plein nord en direction de la plaine d’Andoni. Nous croisons d’abord quelques koudous paisibles au bord de la piste. Nous débouchons ensuite sur cette immense plaine à l’ouest du pan d’Etosha. Imaginez une vaste prairie à perte de vue sur laquelle on aurait posé des troupeaux un peu partout. Cette image rappelle les vastes plaines américaines. Ajoutez à cela une luminosité d’avant orage et vous aurez le tableau complet. On se sent tout petit dans cette immensité.

 

Sur la piste du retour, Dominique, en vigie, aperçoit de loin une lionne qui marche sur le bord de la piste. Nous doutons de pouvoir l’approcher sans la faire fuir. Jeffrey tente néanmoins le coup avec succès. Et là, quelle n’est pas notre surprise de voir qu’il y aussi un lion. Ils sont si proches que nous pourrions presque leur gratter le dos. Sans broncher, ils se laissent photographier sous tous les angles. Ce moment est tout simplement magique : il restera gravé longtemps dans nos esprits. Ils décident ensuite de changer de côté et le spectacle continue. Plus que d’habitude, nous avons du mal à repartir. Pourtant, il faut y aller pour rentrer à l’heure. En vue du camp, nous nous arrêtons tout de même pour admirer le coucher de soleil. Il est plutôt pas mal. Mais ce qui nous marque, c’est cette luminosité irréelle, très claire alors que le soleil est couché ! Le ciel prend des teintes bleutées, rouges, rose et orangées. Un vrai régal d’objectif ! Du coup, nous franchissons la grille d’extrême justesse : le portail est d’ailleurs à moitié fermé.

 

Le point d’eau étant peu fréquenté, nous optons pour le rendez-vous au bar. Il faut bien que nous arrosions cette formidable après-midi léonin. Après le dernier repas en camping qui est l’occasion de vider notre réserve d’alcool, nous nous retrouvons tous au bar pour conclure ce séjour à Etosha.

 

Cette nuit, les cieux ne sont pas avec nous. L’orage éclate vers 2h30 et il va ainsi pleuvoir jusqu’au petit jour. Les bons dormeurs (dont je fais partie !!) ne vont quasiment pas être dérangés tandis que les autres vont écouter les hyènes, les chacals et les coups de tonnerre.

 

 

Mercredi 29 octobre, Namutoni

 

 

Nous nous réveillons pendant une accalmie. Mais alors que nous sommes en train de plier les tentes, une nouvelle averse éclate, juste le temps de mouiller les dernières toiles et les sacs. C’est bref mais plutôt intense. Résultat des courses, nous avons rangé encore plus vite que d’habitude.

 

Avant de reprendre « l’autoroute » vers Windhoek, nous refaisons un petit tour dans le parc dans l’espoir de voir des Dik-Dik ( la plus petite des antilopes) : nous en verrons en tout et pour tout qu’un seul. Par contre toujours des girafes et encore un cadavre. Deux hyènes mouillées vont croiser notre route ainsi qu’un ibis au dernier point d’eau et un vautour près de la sortie.

 

Voilà, c’est fini pour Etosha. C’est parti pour une longue liaison d’environ 500 km jusqu’à la capitale. L’ambiance dans le camion est à la sieste. D’autant que la pluie se remet à tomber. Ca n’est vraiment pas évident pour Jeffrey. Pour couronner le tout, le camion refuse de démarrer après le pique-nique et ce, malgré les tentatives de Jeffrey. Avec Jeff et Dominique, nous essayons donc d’arrêter un truck pour nous aider. Heureusement, cette route est très fréquentée et en moins de cinq minutes, nous trouvons un bon samaritain qui n’a aucune difficulté à nous démarrer en nous tractant sur un mètre à peine.

 

Et c’est reparti mais désormais interdit d’arrêter le véhicule ou de caler. Sans oublier que les clignotants et les essuies-glace tombent en rade aussi. Nous faisons tout de même une brève halte à Otjiwarongo le temps pour certaines de faire du change. Quelques kilomètres plus loin, des hallebardes nous tombent dessus. C’est l’occasion d’un moment cocasse à l’intérieur de la cabine : il pleut à l’intérieur, les joints ne résistent pas, et le toit fuit. Il est temps de rentrer au bercail ! A quelques montagnes près, genre inselbergs, le paysage est une vaste plaine de latérite couverte de petits arbres et d’herbe jaune plutôt dense. On y aperçoit de nombreuses termitières.

 

Vu les problèmes du camion, nous n’arriverons jamais assez tôt à Windhoek. Nous faisons donc une halte à Okahandja, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale. Nous faisons d’abord un passage à la boutique de biltong (une spécialité du sud de l’Afrique : de la viande séchée et coupée en fine lamelle ; pas mal pour agrémenter l’apéritif). Nous parcourons ensuite le marché africain installé à la sortie de la ville. Là nous retrouvons vraiment l’ambiance de ce continent avec les vendeurs qui vous accostent dans l’allée pour vous faire visiter leur échoppe. Mais las que nous sommes, nous avons un peu de mal !

 

Nous repartons pour la dernière étape de ce superbe voyage, direction Windhoek, sous la pluie pour changer !! C’est peut être pour nous réhabituer à la météo française, qui sait ? Nous arrivons dans un lodge qui sera notre toit pour la dernière nuit. Ce soir, c’est grand luxe : grande chambre avec matelas confortable, climatisation, ventilateur, grande salle de bain, télévision. Le panard quoi ! Remarque il faut bien ça pour se décrasser et refaire son sac.

 

Nous prenons notre dernier repas au lodge arrosé de quelques boissons alcoolisées (bière et vin blanc). Il s’agit d’un buffet à volonté : chacun y trouve son compte (bizarre, y a plus de soupe et de salade de fruits ;-) ). Voilà c’est terminé.

 

 

Jeudi 30 octobre, Windhoek

 

 

Lever à 7h00, réveillé par la réceptionniste. Mais habitués à être levés tôt, nous sommes debout bien avant ! Après un petit déjeuner à la britannique, nous partons au centre ville faire quelques emplettes. Mais encore une fois, je trouve qu’il n’y a pas grand chose à acheter. Mais ça occupe. Parlons tout de même un peu de cette petite capitale, installée sur un plateau à 1650 m d’altitude, entourée de plusieurs petites collines arrondies parsemées de résidences et de nombreux jacarandas en fleur. Le centre ville est quant à lui tout petit avec à peine quelques immeubles. Véritablement une capitale à taille humaine.

 

A 10h30, nous quittons le lodge après avoir chargé les sacs, direction l’aéroport dans un nouveau camion tout neuf. Vu que nous avons un peu d’avance, nous prenons un dernier verre avec Jeffrey, ou plutôt Tjitamba. C’est l’occasion aussi d’échanger nos adresses et nos emails. Puis nous lui faisons nos adieux, lui qui aura été un bon chauffeur et surtout un excellent « camarade » de voyage.

 

Nous commençons notre longue attente jusqu’à Roissy. Les deux boutiques de la salle d’embarquement nous occupent un petit moment. Puis direction le tarmac pour rejoindre l’avion à pied. Pour tout dire, il y a deux appareils sur le parking ! Dommage que le temps est changé, le plafond est bas et nous ne verrons pas le désert du Kalahari cette fois.

 

Arrivés à Jo’burg, une nouvelle longue attente nous tend les bras. Certains se ruent dans les boutiques : c’est littéralement la surchauffe de la carte bleue. En ce qui me concerne, je m’occupe tant bien que mal, connaissant déjà par cœur cet aérogare.

 

Vers 20 heures, une véritable cohue nous attend pour embarquer dans le 747. pas d’appel par zone ni de files séparées par des barrières. C’est littéralement la mêlée pour embarquer dans les bus. J’ai du mal à comprendre ces gens qui se stressent en fin de vacances. Nous n’avons pas tout vu car cela continue dans l’avion et même jusqu’à l’atterrissage à Roissy. Ils sont fous ces français. En ce qui nous concerne, nous nous retrouvons à quatre dans l’allée centrale, autant dire que le voyage se passe bien ; je réussi même à dormir pour la première fois sur un long-courrier, c’est dire.

 

 

Vendredi 31 octobre, Roissy 1

 

Il est 7 heures ; cette fois, c’est bel et bien terminé. Après avoir récupéré nos bagages, nous nous étreignons avant de nous quitter, chacun pour sa gare ou son terminal, non sans nous donner rendez-vous pour voir les photos.

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S
Je suis fascinée par les photos ou reportages sur les déserts. Me voilà servie !<br /> Beau voyage et belles images, merci pour le partage
Répondre
J
L'Afrique Australe en offre de superbes : le Namib et ses grandes dunes rouges en Namibie, le Kalahari bien sec au Botswana.