Santorin, la belle incontournable

Publié le par Jérôme Voyageur

Septembre 2001

 

C'était en ce funeste mois de septembre. Avec une amie, nous avions opté pour un petit tour dans les îles grecques. Mon périple a commencé par celle que certains nomment la perle de la Mer Egée : Santorin. C’est la plus au sud des Cyclades, dernière île grecque avant la Crète.

Santorin est devenue célèbre grâce à son histoire. En effet, c’est une île-volcan. Et la géographie actuelle de l’île est la conséquence d’une formidable éruption au 15ème siècle. Santorin est en fait un des restes du cratère, sur lequel sont « posées » de petites maisons blanches sur ce sol noir volcanique.

Quand on arrive par ferry, tout commence par le port d’Athinios, situé au pied de la falaise, à quelques kilomètres de la capitale Thira (prononcez Fira). Là, dès la descente du bateau, vous êtes accostés par de nombreux loueurs de chambres. Pour un premier contact avec les Cyclades, ça surprend un peu, de bon matin, après une nuit sur le ferry.

Là, deux choix s’offrent à vous : soit vous suivez un proprio sur le port, soit vous prenez un bus qui vous mène en différents points de l’île. Pour ma part, j’ai opté pour la seconde solution, direction Thira. En effet, sa position centrale dans l’île permet de découvrir facilement l’île grâce à de nombreuses liaisons en bus ou bien en scooter.
Cependant, il est possible d’arriver en avion sur l’île, il existe des liaisons régulières au départ de Paris.

Thira mérité le détour à cause de son architecture à flanc de falaise ; malheureusement, c’est aussi le « piège à touristes » : il y a énormément de boutiques et de restaurants. En pleine saison estivale, ça doit être bondé. C’est pourquoi je vous conseille d’y aller soit début juin, soit en septembre.
Pour mieux profiter de cette architecture typique et découvrir une palette de couleurs formidables, privilégiez le village de Oia (dites Ia) au nord de l’île. Vous y découvrirez ces famuseuses maisons blanches au toit et aux boiseries bleues, ainsi que de très nombreuses églises. C'est là que vous verrez les fameuses maisons troglodytiques accrochées à la falaise. Avouez que si vous êtes là, c'est un peu pour elles! Il y a beaucoup moins de touristes et les rues sont relativement épargnées par les commerces. De plus, le point de vue est magnifique sur l’ensemble de l’île et sur la caldera (le centre du volcan). N’hésitez pas à descendre jusqu’au petit port au pied de la falaise. Si vous n’avez pas le courage de remonter à pied, des ânes sont là pour vous remonter ! Par contre, pas de plages de sable à cet endroit là : il vous faudra vous contenter des rochers mais l’eau est très bonne. Et puis, avant de remonter, goûtez un café frappé avec de la crème glacée à la terrasse d’une des tavernes situées sur le port : c’est vraiment le pied ! ! Vous verrez aussi les petites barques apportés la pêche du jour directement aux tavernes. Le poisson est nettoyé directement sur le quai et grillé devant vous.

Sur la pointe sud, vous pourrez découvrir le village d’Akrotiri, et plus particulièrement les vestiges englouties lors de l’éruption. Un genre de Pompéi, malheureusement en fouilles et protégé par des toits de tôles. En y allant, n’hésitez pas à quitter la route principale pour découvrir un petit village typique du nom de Mégalochori. Dans le même style, mais en plus gros et beaucoup plus escarpé, vous vous promènerez dans les ruelles de Pyrgos.

Enfin, pour les amateurs de « playa », plusieurs possibilités s’offre à vous.
La plus originale reste Red Beach, près d’Akrotiri, qui porte son nom à cause de la couleur de la falaise et des graviers composants cette plage, reste d’une ancienne coulée de lave.
Plus classique, les plages de Kamari (que je n’ai pas testée) et de Périssa : enfin, une plage de sable. Cependant le fond est un immense rocher plat ! !

Sachez qu’il est possible de faire une excursion sur le volcan, au centre de l’ancien cratère. Un caïque vous y conduira : vous pourrez y voir des sources d’eaux chaudes et sentir les émanations sulfureuses.

Passons maintenant aux infos « matérielles » pour ceux qui choisiraient de découvrir Santorin ! Première précision, il est recommandé de parler l’anglais (ou accessoirement le grec, mais c’est plus rare ! !) pour pouvoir négocier, se nourrir, se déplacer, ….
Côté logement, nous avons trouvé une pension, « Pension Zarahoula » tenue par des gens très sympas dans la ville basse de Thira, à l’écart du brouhaha des touristes. Les chambres sont très propre, disposent d’une salle de bains chacune ainsi que d’un frigo. Dans la cour, chaque chambre dispose d’une petite table et de chaises ainsi qu’un fil pour faire sécher les serviettes. Tout cela pour un prix négocié à 9000 Dr la nuit en septembre (soit environ 180 Fr, soit environ 28 euros ). Santorin reste chère à ce niveau là ! Tous les jours, vous croisez le propriétaire et sa famille, ce qui permet de discuter !

Côté gastronomie, deux coups de cœurs !
Tout d’abord une petite taverne très sympa (Stamna) située dans la petite rue descendant vers la ville basse, le long de la place centrale. Les prix sont très raisonnables, la nourriture variée et bonne ; et ce qui ne gâche rien, un des serveurs parle le français. Vous pourrez y déguster moussaka, tsatsiki, ouzo, etc…
Ensuite, un petit café spécialisé dans les petits déjeuners, situé presque en face. Les jus d’oranges y sont délicieux ! !

Vous voilà parés pour partir ! Vous verrez, ça vaut le détour !

La suite du périple au prochain épisode.

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Publié dans Carnet de voyage, Europe, Grèce

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É
J'ai adoré Santorin et admiré les magnifiques couchers de soleil à Oia, me suis baignée dans les sources d'eau chaude, suis montée au bord du volcan...
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