Rouen, ville d'histoire religieuse

Publié le par Jérôme Voyageur

Vue arrière de la cathédrale
Vue arrière de la cathédrale

Rouen, 19 Mai 2002

Dans le cadre d'une promenade dominicale en Haute-Normandie, Rouen constituait une étape évidente entre la capitale et Le Havre. Sauf de nom, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Certes c'est la ville où Jeanne d'Arc fut conduite au bûcher pendant la guerre de Cent ans. La références à l’héroïne sont nombreuses (rue, musée, église, croix, plaques, ...).

J'ai décidé de rejoindre le centre-ville pour me faire une idée des attraits historiques de la ville. Mieux vaut sauter sur l'occasion quand on déniche une place de stationnement. Direction la cathédrale pour commencer. Son nom précis est un peu long : cathédrale primatiale Notre-Dame de l'Assomption de Rouen. Monet l'avait bien raccourci pour intituler sa série d'une trentaine de tableaux qui l'ont immortalisée. Elle doit son style général au gothique normand. Deux tours dissemblables (Saint Romain à gauche, de Beurre à droite) s'élèvent en façade très richement travaillées et aérées. Entre les deux la façade est couronnée de quatre tours miniatures toutes aussi finement sculptées et ajourées. En arrière-plan, on ne peut pas manquer l'imposante flèche déposée au-dessus de la tour lanterne construite à la croisée du transept. elle culmine ainsi à 151 mètres. En faisant le tour de l'édifice, on découvre une étonnante excroissance à l'arrière du chevet : il s'agit d'une chapelle dédiée à la Vierge. Direction l'intérieur de la nef, le portails étant tous en restauration au moment de ma visite. On retrouve ici l'élancement et la luminosité des grandes cathédrales picardes en particulier. Les colonnettes se multiplient de part et d'autre. Arrivé dans le transept on découvre un surprenant escalier finement ciselé, dit escaliers des Libraires.

ExtérieursExtérieurs
ExtérieursExtérieursExtérieurs
ExtérieursExtérieurs

Extérieurs

Quelques détails de l'intérieurQuelques détails de l'intérieur
Quelques détails de l'intérieurQuelques détails de l'intérieur

Quelques détails de l'intérieur

La façade de l'église Saint Maclou
La façade de l'église Saint Maclou

Avant de quitter le parvis, il faut tout de même le traverser pour jeter un oeil à l'office du tourisme. Celui-ci est installé dans une maison ancienne percée de larges fenêtres et décorée de sculptures. A peine cent mètres derrière la cathédrale, après avoir longé diverses maisons à colombages qui donnent un charme certain à ce centre ancien, on découvre déjà un autre édifice religieux. L'église Saint Maclou s'élance comme pour se défaire de l'étreinte de ces vieilles bâtisses Là encore on retrouve une architecture de style gothique, mais flamboyant. Sa construction date des 15 et 16ème siècles.Son étonnante façade présente une rosace qui surplombe pas moins de cinq porches répartis en arc de cercle. Chacun est surmontée d'un structure pyramidale largement ajourée. Une nouvelle tour-lanterne surplombe l'ensemble. On fait face ici à une église particulièrement ramassée sur elle-même. Une architecture qui fait toute son originalité. A l'exacte opposé des impressionnantes dimensions de la cathédrale.

Saint Maclou et son cadreSaint Maclou et son cadreSaint Maclou et son cadre
Saint Maclou et son cadreSaint Maclou et son cadreSaint Maclou et son cadre
Saint Maclou et son cadreSaint Maclou et son cadreSaint Maclou et son cadre

Saint Maclou et son cadre

La façade de Saint-ouen
La façade de Saint-ouen

Et comme si deux édifices religieux n'étaient pas suffisants, à deux cent mètres à peine au nord de Saint-Maclou, se dresse fièrement l'abbatiale Saint-Ouen. De par son environnement plus aéré, c'est presque la plus visible. Si sa création remonte au 6ème siècle, c'est en 1318 que débuta la construction de l'édifice gothique qui est parvenu jusqu'à nous. Trois porches constituent la façade, eux même surmontés de deux tours qui semblent largement ouvertes, à tel point qu'on pourrait presque croire qu'il s'agit d'un simple squelette. Une belle et large rosace, d'époque, a pris place au centre. La tour-lanterne, classique de la région, laisse une impression de solidité par comparaison à celles de la façade, et ce malgré tous les apports du style gothique flamboyant.

A noter que l'ancien dortoir des moines, accolé à l'abbaye, est devenu l'hôtel de Ville.

Rouen, ville d'histoire religieuseRouen, ville d'histoire religieuseRouen, ville d'histoire religieuse
Rouen, ville d'histoire religieuse

Publié dans Europe, France

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article