Dampierre et de briques
Dampierre-en-Yvelines, Avril 2010
Une fois les lieux les plus connus visités, il faut chercher plus précisément dans les guides ou les cartes pour dénicher de nouveaux lieux visiter. Celui-ci présente l'avantage d'être à proximité, lové qu'il est au coeur de la vallée de Chevreuse, dans le sud-ouest de la capitale. Difficile de le manquer quand on arrive dans le village : large route et château ouvert directement sur celle-ci sans cordon de forêt pou l'isoler. On peut aisément déposer son véhicule juste en face. Et puis ses couleurs ocre, rouge et noir passent difficilement inaperçues.
Si le premier édifice, un manoir, date ddu 13ème siècle, c'est enntre 1675 et 1683 que l'illustre Hardouin-Mansart mène les travaux qui mènent au château actuel, propriété de la famille d'Albert de Luynes depuis 1663. C'est donc une propriété privée, quoi que monument historique, qu'on vient visiter.
Deux petits pavillons carrés soutiennent la grille et le portail d'apparat rehaussé de dorures. Un cheminement pavé quelque peu bousculé descent lentement vers la cour d'acceuil. Deux grandes pelouses toutes simples s'étendent de part et d'autre. Droit devant, le visiteur réalise que Dampierre est en fait constitué de trois bâtiments principaux, les appartements au fond en léger U, et deux ailes dotés d'arcade qui prolonge ce même U. Toutes les façades présentent le même style : murs ocre sur deux niveaux, ouvertures bordées de briques rouges et ardoise pour les toits sans oublier la série de fenêtres en mansarde. On découvrira au cour de la promenade divers bâtiments annexes accolés derrière les ailes, à l'abri des regards pour ne pas rompre la symétrie. La cour est toute simple, délimitée par de petites rambardes scultpées. Au fond de la cour, on découvre l'existence de douves qui cernent le bâtiment principal. Un petit pont permet de rejoindre la dernière cour. Son pendant est visible côté jardin. Idem pour le fronton antique et les colonnes qui marquent les entrées sur les deux façades.
La visite des intérieurs ne m'a pas laissé un souvenir exceptionnel. Si effectivement, les lieux sont habités donc meublés et restés dans leur jus; le manque de financement pour restaurer est criant. En de nombreux endroits on aperçoit l'usure du temps. A posteriori, il est peut être préférable de se limiter à la promenade dans les jardins et autour des plans d'eaux. A l'époque de ma visite, le parc souffrait encore du passage d'une tempête mais des travaux de reboisement ont depuis été entrepris.
Le jardin situé au sud se résume à de simples carrés de pelouses séparés par des cheminement de graviers. Aucun arbre ni la moindre plantation. Sur la gauche, on aperçoit un autre carré vert cerné d'une autre douve ainsi qu'un étroit canal qui s'éloigne. Mais c'est vers la droite, c'est à dire à l'ouest que l'intérêt est le plus grand. Un large et long étang a été aménagé. Des allées ombragées le soulignent au nord comme au sud. A l'extrémité du plan d'eau, on découvre à découvert un modèle réduit de château. Il s'agirait d'un pavillon de musique, là encore fermé et laissé un peu à l'abandon à l'époque.
Pour avoir une belle vue d'ensemble, il peut être intressant de monter dans le parc en face du château, On y dispose d'une vue quasi plongeante sur les bâtiments, les jardins et le parc.