Là où le Lion veille sur la ville

Publié le par Jérôme Voyageur

Belfort, août 2002

Il aurait pu s'agir de la ville voisine de Sochaux qui laisse elle-aussi une bonne place aux lions. Mais non. Je dois reconnaitre que j'ai longtemps eu une image plutôt négative de cette ville département, ou plus précisément, ce territoire. Un cas unique sur le territoire métropolitain. L'est, le froid, la grisaille, une cité industrielle .... Rien qui me motivait à y venir. Jusqu'à cette invitation de mes parents. Miracle un week-end de soleil. Et quelques heures à consacrer à la cité de Belfort.

Nous sommes allé directement sur le parking implanté au pied de la citadelle. Touristiquement parlant, c'est le principal point d'intérêt de la ville. De nombreuses places permettent de s'arrêter au pied des fortifications. Est ce un choix volontaire pour en imposer au visiteur? Toujours est-il qu'on se trouve au pied d'une imposante falaise partiellement couverte de verdure et surmontée par un grand mur à dominante rouge. Tout au sommet flotte l'étendard français, bien visible ainsi placé. Des semblants de bastion au pied de la falaise viennent renforcer cette sensation écrasante pour les simples visiteurs humains que nous sommes.

Rapidement le regard est capté par le massif lion qui fait la fierté de Belfort. Il y a de quoi! 11 mètres de haut pour 22 de large, ça pose l'animal de grès rose de Pérouse. On doit la sculpture à l'artiste alsacien Bartholdi. En 1880, cette oeuvre célèbre la résistance de la ville pendant le siège des prussiens en 1870. Pour la petite histoire, une version miniature est installée à Paris sur la place Denfert-Rochereau, lui-même défenseur de la ville. Une autre réplique est visible à Montréal.

De petits chemins permettent de rejoindre la statue en flanc de colline puis ensuite , au pied des murs de retrouver la route qui s'approche du coeur de la citadelle. Tout l'intérêt de la visite consiste à atteindre le point le plus haut. Ainsi on comprend mieux l'architecture des lieux. On visualise en contrebas les fortifications traditionnelles de Vauban avec les bastions de forme triangulaire sensés parer l'artillerie. Tous sont recouverts d'un épais tapis de verdure. Trois séries de murailles et de fossés se déploient de manière concentrique. Une telle accumulation de défense explique la résistance de la ville. Vers l'est, à l'opposé de la falaise, se déploie ainsi une ensemble d'éléments de fortifications dans l'habituelle forme étoilée. Plus surprenant, on réalise que le coeur de ville est lui même encadré d'autres bastions. Mais c'est comme si la ville les avait petit à petit dissous. Impossible de discerner une fortification complète et fermée.

D'ailleurs, en redescendant en ville, il est intéressant de flâner dans le quartier de l'hôtel de ville pour voir de plus près ces structures bien imposantes quand on se trouve au pied.

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Publié dans France

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