Qui s'y frotte ne s'y pique pas!

Publié le par Jérôme Voyageur

Menétrux-en-Joux, Jura, Août 2002

 

Dernière carte postale jurassienne. Menétrux ne dit sûrement rien à la majorité des gens. Peut être que les cascades du Hérisson inspirent un peu plus les lecteurs. Celles-ci s'étendent sur un peu plus de 3 km, sur un cours total du Hérisson qui n'excède pas la vingtaine de kilomètre. On est pas loin de l'insignifiant ou presque en terme de dimensions. Et pourtant, le détour en vaut la peine.

 

L'histoire commence non loin du lac Inlay avec le saut Girard, d'environ 35 mètres de haut. Le torrent prend sa source plus au sud, près d'un autre lac, celui de Bonlieu. Voici pour le point de départ. Et pourtant c'est quelques kilomètres qu'il vaut ieux se rendre pour profiter des lieux. Au sortir de Menétrux, il faut suivre les indications menant aux cascades jusqu'à atteindre le bout de la route qui se révèle être sans issue. Une maison dite des Cascades sert d'accueil et de présentation de ce site classé au titre de la préservation des paysages naturels. Ici les pneus doivent laisser place aux chaussures de randonnée. C'est préférable car une partie du chemin se fait sur les rochers. Un sentier d'un peu moins de quatre kilomètres a été aménagé tout le long de la zone des cascades. Attention tout de même, impossible de sortir à l'arrivée : il faut rebrousser chemin, soit une marche d'environ trois heures aller-retour.

 

On serpente en sous-bois jusqu'à atteindre la cascade de l'Eventail. Les eaux dévalent sur 65 mètres de haut, ce qui en fait la plus grande chute des environs. La cascade rebondit en fait sur quatre-cinq grosses marches rocheuses. En cette saison estivale, le débit est tel que les eaux "filent", formant plus un voile qu'un chaos aquatique et éclaboussant. Les flots collent littéralement à la falaise tout en s'étalant sur toute la largeur, d'où, peut-être, le terme d'éventail. Avant de poursuivre le long du torrent, on peut grimper en surplomb de la cascade pour la photographier sous un autre angle, vue d'en haut.

 

Le sentier se poursuit en passant le long de la chute puis à son sommet, l'occasion d'un cliché à pic. L'étape suivante est au pied du Grand Saut. Cette nouvelle cascade ne fait que soixante mètres, cinq de moins que la précédente. Néanmoins, elle apparait plus impressionnante. On fait face à un cul-de-sac rocheux, en forme de petit cirque. Ici le Hérisson se concentre sur quelques mètres à peine ce qui génére une chute plus flamboyante, avec des goutelettes qui voltigent en tous sens. Plus proche de l'image classique qu'on peut avoir en tête. D'ailleurs, en se collant à la falaise, on peut même passer au sec sous la chute, et même en profiter pour immortaliser le moment à travers le film d'eau qui dévale juste devant vous.

 

C'est ici que j'ai fait demi-tour. En poursuivant à contre courant, on peut admirer des sauts plus limités comme le Gour Bleu, celui du Château Garnier, celui de la Forge et celui du moulin Jeunet.

Qui s'y frotte ne s'y pique pas!Qui s'y frotte ne s'y pique pas!Qui s'y frotte ne s'y pique pas!
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Publié dans France

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