MET, the musée of the grosse pomme
New York, 19 Mai 2011
New York propose une nombre important de musées en tous genres. Mais pour une première visite de la ville, on a tendance à se focaliser sur les grands noms. Qui n'a jamais entendu parler, d'une manière ou d'une autre, du MET, en étendu, du Metropolitan Museum of Art. Il est toutes proportions gardées à New York, ce que le Louvre est à Paris. Un cadre parfait en bordure de Central Park. D'ailleurs, à l'exception de la façade d'entrée, toutes les autres font la part belle à de grandes verrières qui permettent de profiter du spectacle naturel offert par le parc. L'adresse en impose : le numéro 1000 de la prestigieuse 5ème avenue. A quelques centaines de mètres au nord se trouve d'ailleurs la fondation Guggenheim et sa prestigieuse collection. Ouvert en 1872, le MET détient presque deux millions d’œuvres dans ses collections, dont à peine 250000 sont présentées au public.
Le long de l'avenue s'étire un long bâtiment finalement assez bas, seulement deux niveaux en fait. Cela tranche beaucoup avec les innombrables immeubles de l'île de Manhattan. Un escalier monumental mène à l'entrée au milieu de l'édifice. Quatre paires de massives colonnes soulignent le hall d'accueil. De part et d'autre de l'escalier s'étirent deux longs bassins dotés de petits jets qui forment comme un muret d'eau. Les visiteurs débouchent dans un hall surmonté d'une haute coupole. Dans l'axe de la porte d'entrée, on distingue une salle médiévale qui parait presque incongrue dans ce lieu contemporain, là où on l'imaginerait plus dans un vieil édifice européen.
Je vous invite néanmoins à commencer la visite au rez-de-chaussée, sur votre gauche. C'est la collection des antiques grecs et romains qui vous y attends, d'abord dans une galerie puis dans un atrium. L'un comme l'autre sont baignés par la lumière des verrières installées au plafond. La galerie suivante semble un peu vide, c'est seulement que le nombre d'oeuvres illustrant les arts africains, océaniens et américains doit être réduit. On peut y apercevoir de superbes totems en bois sculpté. La salle suivante dédiée à l'art contemporain n'est pas vraiment celle qui m'a le plus tentée. J'ai rapidement poursuivi vers la collection de sculpture européenne et d'arts décoratifs qui se répartit de part et d'autre de la salle médiévale. Dans son prolongement, on découvre l'existence d'un pointe vers les jardins du parc : cette extension abrite la collection Robert Lehman. S'annonce alors diverses salles consacrées à l'art américain, d'où le surnom d'American Wing. Les néophytes auront plus du mal à trouver des noms connus. Depuis cette aile, on accède à une petite pièce consacrée aux armes et armures: ce sont quatre chevaliers carapaçonnés sur leurs chevaux tout autant couverts qui sont comme au défilé au centre la salle, oriflamme dressé haut. Quelle surprise dé déboucher ensuite dans une galerie transformée en ancien temple égyptien. C'est le temple de Dendur qui a été reconstitué en l'état : étonnante mais excellente idée. Cette reproduction annonce la collection égyptienne qui conclut la visite du rez-de-chaussée.
Quelle surprise au débouché des escaliers de découvrir une véritable cour de maison japonaise. Le MET semble exceller dans ce domaine de la reconstitution de lieux pour renforcer sa muséographie. Demi-tour pour franchir le grand hall par les coursives avant de rejoindre une nouvelle galerie d'antiques qui précède une galerie dédiée aux arts islamiques qui renferme de très belles pièces. S'annonce alors deux grandes zones qui couvrent l'ensemble des périodes de peinture européenne. Quelques merveilles de Van Gogh, Gauguin et Monet vous charmeront. Les deux dernières ailes abritent d'abord la suite de l'American Art avant de terminer avec les arts asiatiques.
