Dernière visite du Smithsonian

Publié le par Jérôme Voyageur

Le muséum national d'histoire naturelle
Le muséum national d'histoire naturelle

Washington D.C., 2 Mai 2016

Après avoir réussi à visiter le Capitole, quoi que bien trop courte à mon goût, il me restait encore du temps à consacrer à une autre visite. Petit aperçu du quartier, des lieux déjà vus les jours précédents, et je me décide une nouvelle fois pour un des instituts du Smithsonian. Ce sera le tour du muséum national d'histoire naturelle, quasi voisin de la Galerie Nationale.

Encore une fois, on retrouve l'inspiration néoclassique dans l'architecture de ce musée. Evidemment, une énième coupole couvre le grand hall. Ici les salles d'expositions ont été réparties sur trois niveaux. Néanmoins, suivant de quel côté on arrive, on ne rentre pas par le même niveau. L'avenue de la Constitution serait donc plus basse que le National Mall! Du coup, ce niveau inférieur ne présente que peu de collections : une galerie présentant des oiseaux empaillés, tous pouvant être aperçus aux environs de la ville. Le reste de l'espace est purement commercial, mêlant boutiques et restauration.

Ne soyez pas surpris si vous appelez l'ascenseur pour monter et qu'il arrive avec quelqu'un assis à l'intérieur. Il semblerait que le musée fait perdurer l'ancien métier de liftier désormais disparu. Arrivé dans la rotonde centrale, on découvre l'hôte de ces lieux : un massif éléphant. trompe dressé, prêt à cavaler. Naturellement, la visite de soit de commencer par le hall des mammifères, une galerie de l'évolution miniature mais avec de magnifiques spécimens particulièrement bien mis en scène, comme ce léopard perché sur une branche avec une gazelle à portée de griffes. Petit à petit, les mammifères laissent place aux hominidés puis aux premiers hommes. Sacré pied de nez aux nombreux opposants à la théorie de l'évolution. D'ailleurs, l'aspect pédagogique est très présent dans chaque recoin des salles d'exposition.

A la sortie de la section préhistorique, on rejoint le grand hall qui est consacré aux océans avec un fort accent sur les pollutions et la préservation indispensable. Evidemment, il fallait bien que des travaux empêchent de tout voir : ici c'est la grande salle des fossiles qui est fermée aux visiteurs. En revanche, j'ai particulièrement apprécié la petite salle dite African Voices qui propose une collection plus importante, à mes yeux, que celle du musée dédié à l'art africain. Ici se mêlent art africain contemporain et artefacts traditionnels.

Direction le dernier niveau qui multiplie les expositions, quelles soient permanentes, avec les insectes, les squelettes ou les dinosaures, ou bien temporaires comme ces deux expositions e photos animalières qui sont vraiment splendides. En revanche, le sentiment est un peu à la confusion : la progression est bizarre, on rate facilement une salle, ce qui serait dommage. Le clou du musée est probablement la section géologique : elle présente une formidable collection de minéraux, tant en variété qu'en terme de beauté et de couleurs.

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