Quimper capitale du Finistère
Quimper, Septembre 2009
Décidé à redécouvrir la Bretagne avec deux décennies de recul, je décidais de rejoindre Quimper, excellente base de départ pour parcourir le département du Finistère, au moins sa portion sud.
Ce chef-lieu de département présente l'avantage d'être correctement relié par la route, à la fois aux départements voisins et aux différentes villes du coin. Il est aussi convenablement doté en offre hôtelière sur toute la gamme de prix et de services envisageables.
A tout seigneur, tout honneur, j'ai consacré ma première sortie à la visite du centre de Quimper qui mérite vraiment un détour. Longeant l'Odet, on peut rejoindre un grand parking non loin du centre pour ensuite basculer en mode piéton. Les nombreux ponts et passerelles jetés en travers du fleuve sont la plupart décorés avec de multiples jardinières fleuries. Le choix est vaste pour traverser et rejoindre la rive droite.
Direction la cathédrale Saint Corentin qui domine le vieux centre. Ses deux flèches, posées sur les traditionnelles tours, culminant à près de 75 mètres percent le ciel, ou les nuages. Après rénovation, la façade ainsi que l'ensemble de l'édifice présente une belle couleur gris clair particulièrement lumineuse. Un autre détail attire l'oeil au centre de la façade entre les deux tours : non pas une figure religieuse mais le légendaire roi breton Gradlon. A l'intérieur de la nef, si on y prête attention, on peut deviner le changement d'axe entre la nef et le choeur. Après une longue histoire, la cathédrale présente actuellement un style gothique qui date du 12ème siècle. Son flanc sud est occupée par le logis de Rohan, un ancien palais qui accueille désormais un musée breton.
Quelques centaines de mètres vers le nord, on pousse le portail du jardin de la Retraite, un havre de verdure et de quiétude en plein centre. Il est en partie bordée par une ancienne fortification qui se termine par une tour couverte d'ardoises. De l'autre côté de la rue, on ne peut pas louper le caractère religieux de l'édifice qui borde le collège de l'a tour d'Auvergne.
Retour vers la cathédrale en flânant dans les ruelles. Le spectacle peut être partout. Ici une ancienne tour, fine et isolée. Là des maisons anciennes : les structures à colombages sont nombreuses et parfaitement conservées. Il y a aussi cette maison à encorbellements dont la moitié supérieure est couverte d'ardoise. Quelle que soit la ruelle pavé qu'on emprunte, on a presque tout le temps la vue sur la cathédrale, au moins les pointe des deux flèches. Chemin faisant, on finit par rejoindre le ruisseau Steïr qui rejoint l'Odet à quelques dizaines de mètres de là. Sur la façade, on peut apercevoir une étonnante échauguette collée sur le mur qui détone un peu dans ce cadre urbain, même ancien.
La cathédrale Saint Corentin
Un aperçu du centre de Quimper