Sous le couvert des passages parisiens
Paris, 21 Avril 2018
En sortant de la Madeleine, j'ai décidé de faire un écart vers le nord du 9ème arrondissement pour aller jeter un oeil à quelques églises avant de redescendre dans la rue du Faubourg Montmartre. A quelques mètres après la rue de Provence s'ouvre un des passages couverts de la Capitale. Celui-ci se nomme Verdeau ; un accès monumental laisse pénétrer dans ces allées couvertes de verrières qui sinuent entre les immeubles. De part et d'autre se succèdent petites boutiques en tous genres. Les restaurants semble y prendre une part de plus en plus importante. Après le coude initial, celui-ci se déploie de manière rectiligne jusqu'à la rue de la Grange Batelière.
On pénètre alors dans le passage Jouffroy, à l'entrée légèrement plus discrète. Beaucoup plus long, il présente un virage à angle droit à mi-chemin. C'est là qu'est logé l'hôtel Chopin, datant du 19ème siècle. L'horloge voisine, datant de la même époque, fait entendre son mécanisme : à l'heure du tout numérique on a oublié le bruit de ce genre de mécaniques. C'est dans cette seconde partie que se trouve le fameux musée Grévin et ses statues de cire.
En débouchant sur le boulevard Montmartre, la ville se rappelle soudain au bon souvenir du promeneur, le brouhaha automobile tranche particulièrement avec le bruit de fond des passages. De l'autre côté de la chaussée s'ouvre le passage des Panoramas. Totalement rectiligne, c'est celui semble être le plus gastronomique avec ses multiples tables, offrant un large choix de cuisines du monde. Il est traversé par diverses passages secondaires. Au bout de l'un d'entre eux on aperçoit les coulisses du théâtre des Variétés. La rue Saint-Marc met fin à cette longue enfilade où il fait bon flâner dans une relative fraicheur quand le soleil tape à l'extérieur.
dans les passages Verdeau, Jouffroy et des Panoramas
dans les passages Verdeau, Jouffroy et des Panoramas