Dernière journée dans la ville rouge
Marrakech, Jeudi 27 Décembre 2018
Aujourd'hui se termine ce séjour en terre marocaine, assurément des fêtes de Noël originales, et accessoirement la première fois depuis bien longtemps que nous partions tous les quatre ensembles. Encore plus que les jours précédents, nous prenons notre temps. Malgré tout, à onze heures trente, ne voyant toujours pas arriver Mohammed pour lui rendre les clés, nous partons vers la Médina. Timing parfait: nous débouchons sur la place sur les coups de midi, direction le Snack Toubkal ce qui chagrine les rabatteurs du restaurant voisin. Il semblerait que nous soyons arrivés un peu trop tôt pour la terrasse : le serveur arrive après nous et installe les tables dans la foulée. Nous avons le temps pour un service lent!
L'heure est la dépense des derniers dirhams qui nous restent en poche. Nous commençons par retourner au complexe artisanal où Carine avait repéré un petit sac en cuir. Juste en face, nous allons flâner dans le "Cyber Park". Malgré son nom pas forcément alléchant, ces jardins méritent le détour, autant par la sérénité qui y règne malgré l'avenue voisine que par la verdure omniprésente. De temps en temps, des panonceaux précisent l'essence des arbres et arbustes. Nous croisons aussi beaucoup d'étudiants en train de réviser (aux dires de Mohammed, ce serait une période d'examen). Après cet intermède vert, nous retournons une dernière fois dans la Médina. Ce faisant, nous dénichons des endroits que nous n'avions pas encore vu comme ce souk aux olives dont les échoppes regorgent de bocaux très colorés. Le résultat est très graphique. Il reste encore quelques billets à dépenser avec de menues babioles.
Nous pouvons désormais commencer à nous avancer vers le riad. Malgré tout, une dernière halte s'impose pour un dernier verre dans un boui-boui du souk Dabachi. En arrivant, nous avons la surprise de trouver Mohammed déjà là. Dix minutes plus tard, nous embarquons à bord de notre taxi du soir. Il préfère se concentrer sur les piétons et motards dans un premier temps avant de s'enquérir de notre séjour. Un quart d'heure plus tard, nous arrivons à l'aéroport. Un premier contrôle a lieu pour entrer dans le bâtiment. Il faut ensuite imprimer soi-même les cartes d'embarquement pour enfin déposer les bagages. C'est ensuite le contrôle de sécurité où mon agent bloque seulement sur les câbles électriques des divers chargeurs. Etonnant! Heureusement, le passage de l'immigration se fait plutôt vite. Par chance, l'agent réutilise la même page qu'à l'aller. Je m'attendais au pire vu la façon de faire lors de notre entrée.
Nous embarquons et décollons à l'heure, cette fois dans un avion de la RAM, pas totalement plein. Bizarrement, nous atterrissons plutôt que prévu à Toulouse. La fraîcheur est saisissante dès les premiers pas sur la passerelle. Les multiples couches de vêtements sont les bienvenus surtout pour attendre la navette vers le parking. Ainsi se clôt ce nouveau séjour dans la ville rouge.