Dans les pas des Cathares (10)
1 Mai 2019
Cette journée de fête du travail s'est conclu non loin de la Méditerranée dans la ville de Narbonne. Pendant les préparatifs, je n'avais pas identifié beaucoup de choses à voir dans la cité pourtant plus que millénaire. Les faits se sont confirmés sur place. A peine une heure de ballade dans le centre suffisait.
Cette cathédrale visible de loin quand on approche la ville surprend particulièrement quand on se retrouve devant. La façade n'en est pas une, et pour cause. Ce ne sont que des embryons d'un transept qui n'a jamais vu le jour. En fait, les travaux ont été stoppés au quatorzième siècle au moment de la peste noire et n'ont jamais repris. Ainsi Saint-Just-et-Saint-Pasteur restera à jamais une église "partielle". Étrangement, il est impossible de la visiter. Certains informations indiquent qu'il faudrait s'adresser au gardien. Encore faudrait-il le trouver. Effet premier mai?
Accolé à l'édifice religieux se dresse un imposant palais des archevêques tout aussi peu accessible. Ce n'est décidément pas le jour. Je poursuis donc le long du canal de la Robine qui traverse le centre pour aller jeter un oeil aux Halles à l'agréable style Baltard. Je n'aurais pas la chance de humer l'animation des lieux. Il était bien trop tard en cette fin d'après-midi. Remontant le long des quais, je découvre que Narbonne abrite un pont des marchands, en fait un pont habité. Mais le plus surprenant est qu'en empruntant la ruelle qui le traverse, on ne soupçonne jamais qu'on se trouve sur (dans?) un pont.