Miami Beach le temps d'une escale
Mai 2010, voilà qui ne nous rajeunit pas.
Rejoindre la Bolivie pour profiter de ses mille richesses n'est pas si simple. Depuis la France, il ne faut pas compter sur le moindre vol direct. L'agence de voyage de l'époque avait imaginé une escale à Miami. Pourquoi pas, c'est un nom de ville marqué de clichés grâce à Hollywood et aux séries TV. Malgré tout c'est un choix un peu étrange : sept heures d'escale à l'aller, moins de 2h au retour.
Autant la première escale a été l'opportunité de passer toutes les formalités de l'immigration américaine en toute quiétude, sans la moindre pression pour ensuite profiter de quelques heures en ville, autant celle du retour s'est révélé catastrophique. Je me souviens encore de la réponse de l'agence avant même le départ à une inquiétude de ma part sur le délai très court pour passer les contrôles : "mais monsieur, nous savons ce que nous faisons, nous envoyons des groupes régulièrement". Résultat des courses, suite à un retard au décollage à La Paz, nous avons atterri à Miami au moment où notre vol de retour vers Paris décollait. Autant dire un certain dégoût. Et le temps de replanifier tous les vols pour le lendemain, nous avons juste eu le temps d'aller de rejoindre l'hôtel tardivement et d'en ressortir pour retourner à l'aéroport.
Bien heureusement, quinze jours plus tôt, pour les premiers arrivés, nous avions pu monter dans un autobus, direction la fameuse Miami Beach et son front de mer à l'architecture si particulière.