Rendez-vous en terre inconnue ... sur la terre de nos aïeux (8)

Publié le par Jérôme Voyageur

L'Aquilée, 22 Septembre

Après la république vénitienne, les vingt kilomètres que dure notre étape suivante nous font voyager encore plus loin dans le temps. En arrivant à L'Aquilée, autre site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, nous débarquons à l'époque Romaine.

Nous remarquons qu'ici le touriste est attendu et canalisé. Dès l'entrée de la ville, des panneaux indiquent les stationnements disponibles (et nombreux a priori). Inutile de s'enfoncer trop vers le centre, je tourne sur la gauche vers la première aire de stationnement pour les véhicules légers: bonne surprise, ce sera gratuit. Bien qu'il y ait des places, je note néanmoins une certaine affluence. Quel contraste avec Palmanova! Nous ne serons pas seuls.

Plutôt que de commencer par le site le plus proche, nous préférons nous diriger vers l'extrémité du port antique à quelques centaines de mètres de nous. Chemin faisant, nous longeons déjà une vaste parcelle en cours de fouille. Point de mur ou de colonne qui serait encore debout mais une succession de bâches plastiques noires certainement disposées là pour protéger un chantier archéologique en cours. L'alignement de cyprès qui apparait derrière le stade annonce la proximité des vestiges de ce port fluvial. Une longue promenade à l'ombre des arbres permet de longer les ruines en contrebas. Malgré la présence de nombreux blocs, de bouts d'escaliers ou de murs et quelques embases de colonnes, il faut néanmoins une bonne dose d'imagination pour imaginer à quoi pouvaient ressembler les lieux du temps de leur prospérité. D'autant plus qu'il ne persiste qu'un ruisseau d'à peine deux mètres de  large dans les portions les plus étendues, et intégralement recouvert d'un édredon vert composé de lentilles d'eau. Le long du chemin, des  morceaux de colonnes, des plaques gravées ainsi qu'une portion de fronton ont été installés, probablement des artefacts exhumés des fouilles du port.

Après cinq cents bons mètres, une piste cyclable coupe le chemin qui se poursuit pour longer la basilique dont nous commençons à bien distinguer les bâtiments, là où seul le campanile émergeait depuis notre arrivée en ville. Encore et toujours les cyprès sont là pour former un bel écrin végétal pour ce vaisseau de pierres.

Le port fluvialLe port fluvialLe port fluvial
Le port fluvialLe port fluvialLe port fluvial
Le port fluvialLe port fluvialLe port fluvial

Le port fluvial

Première vision de la basiliquePremière vision de la basiliquePremière vision de la basilique

Première vision de la basilique

Nous longeons l'arrière de la basilique patriarcale avant de la contourner par le Sud. Face à cet imposant édifice, nous décidons d'avancer sur la droite jusqu'au cimetière militaire qui est installé à l'ombre des arbres, juste derrière le choeur. Les sépultures sont très sobres, simplement marquées par des croix métalliques fichées dans de petits blocs de pierre, pas plus gros qu'un pavé, le tout sur un sol de terre brute, à peine quelques étroites bandes herbeuses apportent une touche colorée. Là encore, nous tombons sur des anciens combattants, a priori des Alpini si j'en crois leur chapeau, s'apprêtant à déposer une gerbe. Étonnamment, il n'y a aucun carré civil.

Chemin faisant, nous avons contourné une bonne partie du bâtiment jusqu'à passer au pied du campanile qui nous écrase littéralement de ces soixante-dix et quelques mètres de haut. D'ici bas, c'est tout bonnement vertigineux. Nous apercevons une porte qui permet de pénétrer dans la nef mais une mise en garde nous étonne: impossible de faire des photos. Etrange! A l'intérieur, nous ne pouvons nous déplacer que sur une surface très limitée, le long du mur, tandis que nous apercevons une petite foule de l'autre côté de la nef. Nous comprenons a posteriori qu'il s'agit de la zone dédiée à ceux qui veulent venir prier ou se recueillir. Ceci explique cela.

Quelques dizaines de mètres plus loin, nous rejoignons le grand parvis. Là, au pied du campanile,  je reconnais un bronze particulièrement connu, installé au sommet d'une modeste colonne: la louve allaitant Rémus et Romulus.  En approchant de l'entrée de la basilique, nous comprenons qu'il faut un billet mais que le guichet n'est pas sur place. Pour cela, il faut traverser le parvis jusqu'aux arbres de l'autre côté, sous lesquels se niche l'office du tourisme qui joue aussi le rôle de boutique. Du coup, nous faisons quelques petites emplettes avant même la suite de la visite. Une fois les sésames en poche, nous retraversons la place. Heureusement que le temps est au beau fixe, sinon cela serait plutôt désagréable de prendre la douche deux fois.

Les alentours de la basilique et son campanileLes alentours de la basilique et son campanileLes alentours de la basilique et son campanile
Les alentours de la basilique et son campanileLes alentours de la basilique et son campanileLes alentours de la basilique et son campanile

Les alentours de la basilique et son campanile

Cette fois, nous pouvons franchir sans accroc le contrôle des billets. Un bip du lecteur optique du surveillant nous laisse avancer vers le portail principal de la basilique. Immédiatement, nous découvrons bien plus largement le trésor des lieux; nous ne l'avions qu'effleuré en rentrant par l'espace réservé au recueillement. Aussi loin que le regard porte, ce ne sont que mosaïques sur l'intégralité du sol. Il est même difficile d’énumérer tous les motifs, formes, personnages et autres représentations qui se déroulent sous nos pas. C'est littéralement le cas avec ce cheminement fait quasi exclusivement de verre, que ce soit le plancher ou les balustrades. Grâce à ce design, chaque visiteur peut profiter totalement de l'intégralité des lieux, sans angle mort ou presque. Après la "terrasse" d'accueil nous sommes guidés dans l'axe des piliers délimitant la nef principale de la travée Sud. Autant dire qu'il y a des choses à voir de part et d'autre du passage "suspendu" dans les airs. Au bout de plusieurs minutes, je finis par m'interroger sur les multiples photos que je suis peut être en train de faire du même sujet! Et pourtant, j'ai l'impression que je ne m'imprègne pas de tout tant il y a de sujets différents représentés.

La Basilique patriarcale et ses mosaïquesLa Basilique patriarcale et ses mosaïquesLa Basilique patriarcale et ses mosaïques
La Basilique patriarcale et ses mosaïquesLa Basilique patriarcale et ses mosaïquesLa Basilique patriarcale et ses mosaïques
La Basilique patriarcale et ses mosaïquesLa Basilique patriarcale et ses mosaïquesLa Basilique patriarcale et ses mosaïques

La Basilique patriarcale et ses mosaïques

A l'approche du choeur, nous retrouvons la terre ferme, où plutôt un sol habituel et opaque. Nous débouchons face à la chaire surmontée d'un impressionnant baldaquin finement sculpté et posé sur quatre colonnes de style corinthien. Juste devant, nous pouvons mieux comprendre comment est réalisé le sol de la basilique, les différentes couches de matériaux empilées pour parvenir à un tel résultat, qui a réussi à traverser les siècles. Quelques pas encore nous permettent de profiter pleinement du choeur entièrement recouvert de vastes fresques, du sol jusqu'à la voûte. Nous pourrions presque nous croire devant une immense bande dessinée d'inspiration religieuse.

Quelques marches permettent de descendre vers une première crypte, celle dite des fresques. Parvenus au sous-sol, juste sous le choeur, nous comprenons vite le pourquoi de cette appellation.  A partir de la mi-hauteur des murs, au-dessus des chapiteaux et sur l'intégralité des voûtes, ce ne sont que de nombreuses fresques multipliant les couleurs parfaitement mises en lumière par un éclairage choisi avec à propos, ni trop, ni trop peu. La multiplication des colonnes en rend la prise de vue plus ardue mais quel plaisir pour les yeux. Ici aussi, comme pour les mosaïques, je suis impressionné par l'état de conservation de ces trésors. A regret, nous rejoignons la surface par le second escalier.

La Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresquesLa Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresquesLa Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresques
La Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresquesLa Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresquesLa Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresques
La Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresquesLa Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresquesLa Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresques

La Basilique patriarcale - choeur et crypte des fresques

De là, nous  revenons vers l'entrée. Mais dans cette seconde nef latérale, il n'y a point de structure en verre; nous avançons sur le pavement de la basilique étant donné qu'il n'y a quasiment aucune mosaïque dans cette partie là. En revanche, nous pouvons approcher de plus près celles de la nef. Tout près de la façade, nous découvrons une reproduction du Saint Sépulcre dans un recoin, tout près d'un nouvel escalier conduisant à la seconde crypte, dite des fouilles. Avec un nom pareil,  nous ne nous attendions pas à voir autant de choses. Celle-ci, contrairement à la précédente n'est pas située, sous la basilique mais à côté, plus précisément à l'emplacement de l'ancienne basilique théodorienne. Rapidement nous reposons nos pas sur un nouveau cheminement vitré déployé en surplomb de nouvelles mosaïques. A l'inverse de la nef, ici, le plafond est bas et donc, la luminosité limitée, ce qui donne une ambiance plus "authentique", plus exclusive même, tant les visiteurs semblent rares à venir jusque-là. Au bout de quelques mètres, nous comprenons que le mur de pierres sur notre droite n'est autre que le soubassement du campanile. Le parcours nous amène à le contourner intégralement. Les murs affichent des fresques plus sobres, majoritairement d'inspiration géométrique mais malheureusement, il n'en reste qu'une partie seulement, au mieux sur un mètre de haut. Ayant fait le tour, nous tombons sur un groupe: nous sommes descendus au bon moment pour en profiter en solitaire, dans le silence et la quiétude. Retour dans la nef où la terrasse d'entrée nous permet de rejoindre le portail et la sortie.

La Basilique patriarcale  - travée nordLa Basilique patriarcale  - travée nordLa Basilique patriarcale  - travée nord
La Basilique patriarcale  - travée nordLa Basilique patriarcale  - travée nordLa Basilique patriarcale  - travée nord
La Basilique patriarcale  - travée nordLa Basilique patriarcale  - travée nordLa Basilique patriarcale  - travée nord

La Basilique patriarcale - travée nord

La Basilique patriarcale  - crypte des fouillesLa Basilique patriarcale  - crypte des fouillesLa Basilique patriarcale  - crypte des fouilles
La Basilique patriarcale  - crypte des fouillesLa Basilique patriarcale  - crypte des fouillesLa Basilique patriarcale  - crypte des fouilles
La Basilique patriarcale  - crypte des fouillesLa Basilique patriarcale  - crypte des fouillesLa Basilique patriarcale  - crypte des fouilles

La Basilique patriarcale - crypte des fouilles

Une sorte de porche permet de rejoindre à l'abri d'un toit le bâtiment voisin, un large couloir chaulé, simplement décoré de deux petites fresques près de l'entrée, qui mène à une impressionnante et imposante salle octogonale, le baptistère, une pièce aveugle, seulement éclairée chichement par un modeste lustre. La luminosité n'en est que plus étrange, mélange de rosé et d'orangé. Sur nos têtes, point de toit étant donné que le bâtiment d'origine a dû s'effondrer si j'en crois l'aspect extérieur des murs: à la place, une vaste bâche fait office de couverture pour maintenir les lieux hors d'eau. Au centre s'élèvent les fonts baptismaux, constitués d'un hexagone haut d'environ un mètre, autour duquel ont subsisté six colonnes en partie tronquées. A l'intérieur, je découvre trois autres hexagones concentriques formant autant de marches jusqu'au sol de l'édifice. Par chance, l'immense majorité des visiteurs quittent la basilique après la visite, délaissant le billet jumelé: résultat, nous sommes seuls dans cette partie du site. Pas l'ombre d'un humain pour gâcher les photos.

Une petite ouverture dans la paroi Sud nous permet de rejoindre une pièce dont nous n'avions même pas soupçonné l'existence. Il s'agit de la halle Sud, une subsistance de la première basilique. Nous y retrouvons comme dans l'église une importante surface de mosaïques dans les mêmes thèmes que les précédentes: noeud de Salomon, animaux en tous genres, pas tous faciles à identifier. C'est plus simple avec ce superbe paon qui est fixé sur un des murs, juste à droite en rentrant, et qui brille de toutes ses plumes aux teintes vives. A l'opposé, nous apercevons trois sarcophages, rendus inaccessibles par la présence des mosaïques au sol.

Cette fois, nous avons fait le tour de l'ensemble religieux. Il est temps de retourner sur la place d'autant plus que l'heure du repas est venu.

La Basilique patriarcale  - baptistère et halle SudLa Basilique patriarcale  - baptistère et halle SudLa Basilique patriarcale  - baptistère et halle Sud
La Basilique patriarcale  - baptistère et halle SudLa Basilique patriarcale  - baptistère et halle SudLa Basilique patriarcale  - baptistère et halle Sud
La Basilique patriarcale  - baptistère et halle SudLa Basilique patriarcale  - baptistère et halle SudLa Basilique patriarcale  - baptistère et halle Sud

La Basilique patriarcale - baptistère et halle Sud

Néanmoins, avant de passer à table, je songe que notre billet nous donne aussi accès à la Maison Romaine et au Palais Episcopal. Vérification faite, le site n'est qu'à une centaine de mètres de la place. C'est donc là que nous nous dirigeons, seuls visiteurs à cette heure. Je dois dire que je suis surpris par la taille des lieux. Je m'attendais à une vaste bâtisse, il n'en est rien. Seule une enfilade de pièces le long de la rue ont été aménagées pour la visite. Petite surface mais intéressante collection. Aménagées sur trois niveaux de sols, les fouilles de l'ancien palais de l'évêque ont révélé diverses strates de sols qui ont été restaurées et mises en valeur, illustrant autant d'époques différentes. Ainsi, nous pouvons découvrir successivement les sols en mosaïque et la maçonnerie appartenant à l'ancien palais, puis les vestiges d'une maison romaine et ses fresques, et enfin au fond de la salle, ce qui ressemble à la forme d'une abside qui aurait appartenu à une maison romaine incluse dans la résidence de l'évêque, la dite abside offrant à notre regard une nouvelle série de mosaïques associant motifs végétaux et géométriques. Il ne faut guère plus de dix à quinze minutes pour faire la visite.

Cette fois, il est vraiment temps de penser à déjeuner. Plutôt que de perdre du temps à chercher l'adresse idéale, nous optons pour le restaurant sur la place qui présente deux avantages: une vaste terrasse couverte, donc de la place à l'ombre, et une appréciable vue sur l'ensemble basilical.

Palais EpiscopalPalais Episcopal
Palais EpiscopalPalais EpiscopalPalais Episcopal

Palais Episcopal

La Basilique patriarcale La Basilique patriarcale
La Basilique patriarcale La Basilique patriarcale La Basilique patriarcale
La Basilique patriarcale La Basilique patriarcale

La Basilique patriarcale

Le ventre plein, nous empruntons la via Popone Patriarca qui part face au campanile non sans avoir essayé de faire un grand angle pour mettre tous les monuments de la place sur la même photo. A l'abord de la route principale, nous avons la bonne surprise de découvrir que les fouilles Cal sont juste en face de nous. Il suffit de traverser pour entrer librement dans le domaine sans même avoir besoin d'un billet. Les vestiges étant globalement plus bas que la surface actuelle du sol, le site est desservi sur deux côtés par un chemin qui offre une parfaite vue sur les fouilles et ce qu'elles ont révélé. Une passerelle métallique complète le cheminement sur les deux autres côtés. Ainsi chaque visiteur peut découvrir les traces de plusieurs anciennes villas, sous la forme de murets et d'incontournables mosaïques ici comme ailleurs. Les plus "classiques" ont été laissées à l'air libre sans protection tandis que celles plus figuratives (quelques animaux, oiseaux et humains) sont abritées par une structure moderne faite de trois murs et d'un toit. Le quatrième côté, celui devant lequel passent les visiteurs, s'ouvre sur ce qui devait être une cour ou un patio planté de colonnes désormais bien abimées et réduites à leur plus simple expression. En contrebas de la dernière portion du chemin, nous observons l'existence de canalisations et même de tuyauteries datant des premiers siècles de notre ère. Voici qui sort de l'ordinaire!

Fouilles CalFouilles CalFouilles Cal
Fouilles CalFouilles CalFouilles Cal
Fouilles CalFouilles CalFouilles Cal

Fouilles Cal

De retour sur la route principale, nous reprenons la direction de notre véhicule. Mais, dès que l'occasion se présente, nous quittons cet axe bien trop bruyant à cause de la circulation. C'est ainsi que nous finissons par nous retrouver près de l'ancienne gare en complète réfection pour de nouveaux usages futurs. Devant elle passe la piste cyclable que nous avions croisé à l'arrière de la basilique. En la suivant vers le Nord, nous devrions rapidement rejoindre le dernier site qui nous intéressait, l'occasion aussi de longer une parcelle de vigne en plein village. Si les archéologues creusaient sous les ceps, ils trouveraient probablement des vestiges romains. En fait, c'est tout l'Aquilée "actuelle" qui repose sur l'Aquilée antique.

Il ne faut guère plus d'une centaine de mètres avant de rejoindre ce bosquet arboré qui dissimule encore à notre regard ce que nous avions aperçu dès notre arrivée en ville. En accédant au site par ce côté-ci, nous débouchons sur une sorte de "poste d'observation" qui permet d'être au plus près qu'il soit possible des ruines tout en les préservant de l'usure des piétinements. Au delà des dimensions imposantes de ce forum romain qui s'offre à notre regard, c'est cette colonnade qui attire toutes les attentions, témoignant d'un ancien portique. Il faut dire que ce sont les seules pierres encore debout: impossible de les manquer. Qui plus est, dans les années trente, leur restauration s'est faite à base de briques ce qui donne aujourd'hui un étonnant mélange où les fûts encore debout présentent un mélange de blanc et de rouge, selon qu'il y a encore de la pierre d'origine ou pas. Pour le reste du site, il faut beaucoup beaucoup d'imagination ou bien il faut visiter le site de la fondation Aquilée où sont partagées des vidéos de reconstitution en trois dimensions. La deuxième partie du forum; située de l'autre côté de la route, ne mérite pas d'y perdre du temps, le site étant entièrement clos par un haut grillage et seul un trottoir permet de l'approcher. Autant rester sur la belle impression de la partie Est.

Cette fois, nous avons fini notre visite, même s'il y aurait tant d'autres lieux et musées à découvrir. Néanmoins, nous avons encore une étape pour la seconde partie de l'après-midi.

Forum RomainForum RomainForum Romain
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Publié dans Carnet de voyage, Europe, Italie

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J
je te précise que dans les restaurations il est obligé de se servir d'un autre matériaux que l'original!! :-) Pour l'Histoire les habitants d'Aquileia fuyant les hordes des Huns se réfugièrent dans la lagune et ce fut l'origine de Venise!!!! Amitiés
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