Allons voir ce que les Noës ont mis dans leur étang
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Le Mesnil-Saint-Denis, 29 Mai 2025
Toujours en quête de nouveaux spots d'observation ornithologique, j'ai profité des premières heures de ce jeudi férié de l'Ascension pour aller à la découverte de l'étang des Noës, sur la commune du Mesnil-Saint-Denis, lequel plan d'eau fait partie de la réserve naturelle des étangs et rigoles d'Yveline.
Grâce au départ suffisamment matinal, j'évite d'éventuels ralentissements liés à ce long week-end propice aux départs. La preuve en est, sur le chemin du retour, je constate des bouchons significatifs à destination de la Normandie.
Cet étang dispose d'un parking conséquent dans son angle nord-est, sur la route qui relie Trappes, La Verrière et le Mesnil. Il faut juste y arriver doucement pour s'éviter un demi-tour faute d'avoir repéré à temps l'accès. Cette entrée a aussi le mérite de desservir la partie de l'étang qui me semble la plus propice aux observations.
Il ne faut pas hésiter à suivre les chemins plus ou moins larges, plus ou moins marqués, qui longent les berges et de se poser patiemment près des roselières, tendant l'oreille, affutant le regard aux mouvements bizarres des tiges végétales. Et alors on peut profiter de ce que la faune nous offre. Si j'étais parti pour une observation ornitho, récompensée par plus d'une quinzaine de cygnes tuberculés, des foulques macroules, des grèbes huppés, quelque hérons lointains, ferment branchés, quelques mouettes mélanocéphales, une famille de bernaches du Canada, j'ai eu la surprise de croiser aussi cinq lapins sauvages bien peu farouches, et même un ragondin, sagement installé sur un motte à fleur d'eau, à quelques mètres de la berge. Quant aux poissons, à défaut d'avoir pu les identifier, je peux confirmer qu'il doit y avoir de bien gros spécimens sous la surface.
La plupart des espèces sont visibles avec des jeunes, offrant des plumages d'immatures.