Nord Tanzanie - Festival animalier (6)

Publié le par Jérôme Voyageur

Après cette étape ethno-culturelle, nous reprenons la piste qui ne cesse, désormais, de s’élever, doucement mais sûrement. Nul doute que nous approchons de la merveille du monde naturel, dixit l’Unesco. L’environnement vire du désertique sec au désertique rabougri mais vert. Au col qui sert de point d’entrée vers le cratère du Ngorongoro, un premier belvédère permet d’embrasser du regard une bonne partie de l’immense caldeira de vingt et un kilomètres de diamètre. De là-haut, je m’aperçois qu’un dégradé de jaunes compose la toile de fond, avec, ô surprise, un lac assez imposant au milieu. A peine quelques arbres en bordure de falaise apportent une touche moins lisse. Du fait de l’altitude (aux environs des deux mille trois cent mètres), le fond de l’air est plutôt saisissant, effet renforcé par un vent bien soutenu. Une petite laine aurait presque été la bienvenue.

 

Cratère du Ngorongoro - Senoto GateCratère du Ngorongoro - Senoto GateCratère du Ngorongoro - Senoto Gate
Cratère du Ngorongoro - Senoto GateCratère du Ngorongoro - Senoto GateCratère du Ngorongoro - Senoto Gate
Cratère du Ngorongoro - Senoto GateCratère du Ngorongoro - Senoto GateCratère du Ngorongoro - Senoto Gate

Cratère du Ngorongoro - Senoto Gate

Quant à la descente vers le fond du cratère, elle se révèle vertigineuse dès le franchissement de la Seneto Gate, mais heureusement pavée et à sens unique. Un détail plus que rassurant ! Mieux vaut néanmoins avoir de bons freins pour arriver au bout entier.

Le premier contact avec le « plancher des vaches » me surprend : un environnement immédiat très sablonneux, très poussiéreux, et particulièrement chaud. Quel contraste avec la température sept cent mètres plus haut ! Et si on porte le regard un peu plus loin, à trois cent soixante degrés, nous sommes entourés par une haute et imposante enceinte rocheuse. Avec un peu d’imagination, nous pourrions presque se croire à l’intérieur d’un lieu fortifié. Un éléphant nous accueille mais c’est tout juste si nous lui prêtons une réelle attention, bifurquant sur la gauche en destination d’un lion que nous apercevons de loin. En s’approchant, il s’avère que c’est un beau mâle à belle et volumineuse crinière mais visiblement très fatigué. Cela semble une constante dans la région. Il est bien dur de lever la tête et de la maintenir redressée. Un peu plus loin, de l’autre côté de la piste, c’est un couple de lions qui nous attend : niveau d’activité équivalent, c’est-à-dire proche du néant. Madame est limite les quatre pattes en l’air tandis que Monsieur nous montre sa magnifique crinière. On pourrait presque croire qu’il sort de chez la coiffeuse.

Après cet amuse-bouche, nous rebroussons chemin pour rejoindre le petit coin de végétation situé juste à l’extrémité de la voie d’accès, laissant sur notre gauche un petit groupe de buffles. Dans ce lieu dit des sources de Seneto se sont développés de grands arbres bien verts, sans surprise des acacias, et une roselière qui constituent un cadre parfait pour accueillir notre pique-nique. Les choucadors superbes n’y sont pas du tout farouches, bien au contraire ! Ils n’hésitent pas à nous approcher au plus près, des fois qu’une miette ou mieux serait accessible. Après avoir avalé mon repas, comme à mon habitude, je fais le tour des lieux à pied et chargé de mon téléobjectif. C’est ainsi que j’aperçois un éléphant en train de se restaurer tranquillement de l’autre côté de la zone humide dans laquelle une bonne dizaine d’ibis sacrés semblent en train de pêcher. Mais nous ne sommes pas venus ici juste pour une pause repas. Nous remontons dans les véhicules pour enfin explorer réellement cette caldeira de long en large (ou plutôt devrais-je dire en rond ?).

A peine de retour sur la piste, je suis rassuré de voir que la densité de véhicules que j’avais crainte lors de notre arrivée s’est lentement dissoute, chacun partant plus ou moins de son côté. Tant mieux et pourvu que cela dure. J’ai aussi confirmation de ce que je pensais avoir vu juste avant notre arrêt. Ce sont bien des grues couronnées qui étaient là, tout près de notre « oasis ». Il y a plusieurs années que je n’en avais pas vu et je dois reconnaitre qu’elles sont toujours aussi élégantes et donc magnifiques à regarder. Le long du chemin qui nous conduit droit vers le lac Makat, nous apercevons un grand nombre de gnous, rarement remplacés par des poignées de gazelles. En approchant des rives de cette étendue salée, ces herbivores à cornes se raréfient, les troupeaux laissant place à quelques individus majoritairement couchés. Les flamants roses prennent leur place (mais en quantité bien moins importante qu’au Natron, il faut le reconnaitre). Dans le décor vivant, j’observe quelques exceptions, à savoir une hyène fatiguée, une poignée de phacochères dont je n’arrive pas à imaginer ce qu’ils peuvent trouver à manger à cet endroit précis. Les zèbres semblent privilégier le côté de la piste opposé au lac : il faut dire qu’on y trouve encore de la végétation même s’elle est semble bien desséchée. Nous longeons la rive au ralenti pour profiter au maximum du spectacle offert par la nature. Nous faisons même halte devant un rassemblement d’hippopotames, a priori pas dérangés par la salinité des eaux. Je commence à repérer à l’œil nu quelques oiseaux intéressants quand j’entends le moteur redémarrer et je sens le véhicule bouger. Pour une raison que j’ignore, Harouna a décidé sans prévenir d’aller voir ailleurs, sauf qu’on ne s’est arrêté nulle part. Tout juste avons-nous pu photographier un groupe de hyènes étendues et avons traversé des groupes de gnous devenus presque banals. Cet épisode plus que frustrant me reste encore en travers de la gorge, d’autant plus que l’autre véhicule n’a pas bougé et qu’il est toujours au même endroit lorsque nous revenons … sans nous arrêter.

Une fois réunis, nous nous dirigeons vers Engitati Hill, une petite éminence au fond du cratère qui, malgré son altitude plus que limitée et sa végétation réduite à des graminées dorées offre un bon point de vue sur la plaine du fond de caldeira. Au sommet, nous observons un couple d’autruches, je crois les plus proches qu’on ait vues depuis notre arrivée. A en croire la couleur particulièrement vive du cou de Monsieur, je me demande s’il n’était pas en pleine parade amoureuse mais nous ne verrons aucun autre indice qui aurait pu confirmer. Une pause est incontournable pour profiter du panorama. Si l’étendue la plus proche de nous, entre le sommet et la piste en contrebas, apparait déserte, il en va totalement différemment au-delà de celle-ci. Jumelles ou téléobjectifs sont incontournables pour faire le tri et déterminer de quoi est constituée toute cette effervescence au loin. S’il est facile d’identifier la poignée d’éléphants, apparaissant comme des grosses masses grises, il en va différemment pour les autres, les herbivores de toutes natures. Sans surprise, je finis par apercevoir des zèbres, des gnous et des gazelles. Mais une forme m’intrigue. J’y passe et y repasse à plusieurs reprises avec mon objectif sorti au maximum : le doute n’est plus permis. C’est bien un rhinocéros qui traîne au milieu de la savane, entouré de zèbres. Même si l’observation est lointaine, mes camarades bouclent là leur cinq « Big Five », en seulement trois jours. Renversant ! Alléchés par cet aperçu global mais distant, nous redescendons de notre mirador pour rejoindre la fameuse piste que nous avions dans notre champ de vision. La distance est réduite mais le gros mammifère cornu reste toujours bien loin. Il ne sera pas possible de faire mieux.

Cratère du Ngorongoro - en contrebas de SenotoCratère du Ngorongoro - en contrebas de SenotoCratère du Ngorongoro - en contrebas de Senoto
Cratère du Ngorongoro - en contrebas de SenotoCratère du Ngorongoro - en contrebas de SenotoCratère du Ngorongoro - en contrebas de Senoto

Cratère du Ngorongoro - en contrebas de Senoto

Cratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique niqueCratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique niqueCratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique nique
Cratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique niqueCratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique niqueCratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique nique
Cratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique niqueCratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique niqueCratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique nique

Cratère du Ngorongoro - autour de l'aire de pique nique

Cratère du Ngorongoro - aux abords du lac MakatCratère du Ngorongoro - aux abords du lac MakatCratère du Ngorongoro - aux abords du lac Makat
Cratère du Ngorongoro - aux abords du lac MakatCratère du Ngorongoro - aux abords du lac MakatCratère du Ngorongoro - aux abords du lac Makat
Cratère du Ngorongoro - aux abords du lac MakatCratère du Ngorongoro - aux abords du lac MakatCratère du Ngorongoro - aux abords du lac Makat

Cratère du Ngorongoro - aux abords du lac Makat

Cratère du Ngorongoro Cratère du Ngorongoro Cratère du Ngorongoro
Cratère du Ngorongoro Cratère du Ngorongoro Cratère du Ngorongoro
Cratère du Ngorongoro Cratère du Ngorongoro Cratère du Ngorongoro

Cratère du Ngorongoro

Cratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati HillCratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati HillCratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati Hill
Cratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati HillCratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati HillCratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati Hill
Cratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati HillCratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati HillCratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati Hill

Cratère du Ngorongoro - panorama depuis Engitati Hill

En circulant sur ce chemin, nous finissons par tomber sur un petit félin, à peine dissimulé par les herbes aux teintes dorées. A voir sa position, tendu sur ses quatre pattes et le museau pointé vers le sol, il est totalement accaparé par une probable proie. Autant dire que notre présence ne le dérange ni le détourne de sa « chasse ». Je sais bien que c’est une espèce nouvelle pour moi mais impossible de retrouver son nom. C’est Harouna qui vient à mon secours en m’expliquant qu’il s’agit d’un serval. Ce très gros chat tacheté est magnifique. Comme il nous tolère, la scène en est encore plus plaisante tant elle dure. Malgré tout, jamais il ne va se lancer dans la moindre attaque. Peut-être était-il simplement en train de s’entrainer au cas où … De longues minutes plus tard, il se décide à bouger, ce qui nous permet d’apprécier sa démarche lente et délicate. Quel bonheur ! Tout ceci explique pourquoi je n’arrive pas à retenir mon doigt soudainement devenu très pesant sur le déclencheur de l’appareil. Mais il faut être raisonnable et le laisser tranquille.

Nous poursuivons donc notre exploration en empruntant des pistes subitement moins vivantes, en tous cas moins fréquentées par les deux espèces majoritaires des lieux. Nous ne nous arrêtons même plus devant eux. En revanche, quand au bout d’une quinzaine de minutes nous apercevons un rassemblement mécanique, nous sommes certains qu’il doit y avoir quelque chose de plus intéressant. En effet, pas moins de cinq lions, dont trois femelles sont couchés de part et d’autre de la piste. Cette fois, nous avons sous les yeux la raison de leur repos bien mérité : quelques restes encore frais d’un zèbre traînent non loin de là. Ces félins là ont besoin de digérer. Et peu importe que ce soit carrément sur la piste pour une des femelles. Même le passage des véhicules à quelques dizaines de centimètres ne la fait pas réagir. Quant aux deux couples, légèrement en retrait du passage, ils nous surveillent du coin de l’œil sans trop s’émouvoir non plus. Rapidement, l’étroitesse du passage et l’arrivée de plusieurs véhicules dans les deux sens rendent la situation inextricable surtout qu’il faut prendre garde aux lions qui, eux ne semblent pas décider à bouger. Cela devient n’importe quoi. Heureusement que quelques conducteurs réfléchissent et bougent un peu. De manière imprévisible, ce léger desserrement de carrosseries est immédiatement exploité par un des couples. Les deux gambadent tranquillement entre les deux files de voitures, passant à quelques mètres à peine de nos fenêtres. Ils vont même jusqu’à se coucher au contact de l’une d’elles, la queue du lion se retrouvant sous une roue. Ses occupants sont condamnés à attendre qu’ils veuillent bien bouger à nouveau pour pouvoir repartir. Ce n’était pas le cas au moment où nous quittons les lieux.

Cratère du Ngorongoro - félins en folieCratère du Ngorongoro - félins en folieCratère du Ngorongoro - félins en folie
Cratère du Ngorongoro - félins en folieCratère du Ngorongoro - félins en folieCratère du Ngorongoro - félins en folie
Cratère du Ngorongoro - félins en folieCratère du Ngorongoro - félins en folieCratère du Ngorongoro - félins en folie

Cratère du Ngorongoro - félins en folie

Désormais, nous nous dirigeons vers un point d’eau secondaire, situé à l’est du cratère non loin de son flanc, en l’occurrence les sources de Ngoitokitok. Qui dit eau, dit végétation. Le contraste est saisissant entre les abords immédiats de l’étang où les roseaux se sont développés et verdissent le paysage tandis que quelques mètres plus loin, c’est plutôt les teintes dorées qui dominent. Derrière la roselière c’est même un bosquet aéré d’acacias qui s’est développé. Nous faisons une longue halte à proximité du bloc sanitaire qui est installé là. Dans un premier temps, cela me permet de photographier d’assez près un beau mâle gazelle de Grant. Puis nous descendons en contrebas jusqu’à atteindre la berge. Quatre marabouts y sont posés à quelques mètres seulement de nous, ce qui nous permet de voir leur position étonnante mais tout à fait normale, donnant l’impression qu’ils sont assis au sol. Un cinquième tourne dans le ciel au dessus de nos têtes. Puis c’est un ibis sacré qui vient atterrir sur la berge opposée. Un tantale ibis, cigogne blanche à face rouge et bec jaune vient le rejoindre tout comme un plus modeste vanneau armé. Le point d’eau semble propice aux observations ornithologiques. En revanche, l’hippopotame ne nous montre pas plus que ses narines. Timidité ? Mystère ! Mais déjà nos guides nous pressent de rembarquer. Il faut songer à se diriger vers la sortie, sans non plus trop se presser, loin de là.

Cratère du Ngorongoro - secteur NgoitokitokCratère du Ngorongoro - secteur NgoitokitokCratère du Ngorongoro - secteur Ngoitokitok
Cratère du Ngorongoro - secteur NgoitokitokCratère du Ngorongoro - secteur NgoitokitokCratère du Ngorongoro - secteur Ngoitokitok
Cratère du Ngorongoro - secteur NgoitokitokCratère du Ngorongoro - secteur NgoitokitokCratère du Ngorongoro - secteur Ngoitokitok

Cratère du Ngorongoro - secteur Ngoitokitok

Pour se faire, nous suivons la piste sud qui longe le marais de Gorigor. Malgré son nom, le coin me parait bien asséché mais nous y distinguons de nombreux gnous accompagnés de quelques zèbres. En arrière-plan, un éléphant solitaire traverse nonchalamment et un couple de grues picorent, indifférentes à ce qui se passe autour. A proximité de la forêt de Lerai, nous bifurquons sur notre gauche. A l’ombre des premiers arbres, nous traversons un groupe de babouins qui vaquent à leurs occupations, la plupart en séance d’épouillage, un individu essayant d’attraper quelque chose à manger au cœur d’un arbre (impossible de voir quoi). Le début de la voie de sortie ne passe pas inaperçu. Le sable laisse subitement place aux pavés, à l’image du chemin d’accès. Assez rapidement, nous nous retrouvons au cœur d’une végétation de plus en plus fournie, dense et luxuriante. C’est une grosse différence par rapport à notre arrivée. Ce flanc est globalement plus beau, plus varié. A défaut d’arrêts photos, il faut profiter au mieux des fenêtres de visibilité pour bénéficier des points de vue magnifiques sur le cratère, probables derniers regards sur un endroit où nous ne reviendrons pas. Et, cerise sur le gâteau, le ciel étant globalement dégagé, cette merveille de la nature nous offre un tableau délectable. Même notre odorat se retrouve stimulé par des senteurs végétales qu’exhale cet environnement si développé. Tout autant que la végétation, les températures changent. Partis vitres ouvertes et cheveux au vent parce qu’il faisait chaud, nous ressentons petit à petit une certaine fraicheur de plus en plus présente. Une fois la lèvre de la caldeira atteinte, le pavement est immédiatement remplacé par une piste qui semble être de latérite si j’en crois sa couleur rouge. Nous circulons pendant quelques kilomètres le long du cratère avant de bifurquer vers le campement public, tous les autres hébergements étant des lodges avec vue imprenable (je n’ose imaginer le tarif d’une nuit). Comme prévu, nos tentes sont déjà dressées dans une vaste clairière d’herbe grasse en léger dévers, le tout à une altitude proche des deux mille cinq cent mètres. Un seul et unique arbre rompt cette uniformité. Avant toute chose, dès que j’apprends que les douches sont chaudes ici (enfin celles de hommes), je ne tarde pas à m’y diriger. Avec tout ce vent et toute cette poussière accumulée voire avalée, ce n’était encore une fois pas du luxe. Je dois reconnaître qu’avec l’ambiance plus fraiche, cette chaleur est la bienvenue. En plus, ici, les douches ferment correctement et on peut suspendre ses affaires ! En sortant, j’opte pour une tenue intermédiaire, endossant une polaire et enfilant des chaussettes mais gardant les jambes à l’air. Je dois être un des rares énergumènes à ne pas avoir enfilé un pantalon. Avant que le soleil ne se couche, mais après avoir méticuleusement nettoyé mon matériel photo, je fais un tour des lieux mais malheureusement ce terrain n’offre pas vraiment de points de vue sur le Ngorongoro pourtant présent juste derrière la végétation qui borde le camp. Il ne me reste qu’à musarder. A mesure que la lumière décline, les gens se couvrent et commencent à se rassembler dans la salle de vie, murée et grillagée (autant je pouvais le comprendre au cœur du Serengeti, autant ici c’est plus anachronique). Quant aux autochtones, ils ont carrément enfilé leurs anoraks et placé des bonnets sur leurs têtes. Avant et pendant le repas, c’est presque la guerre des prises électriques pour recharger tout ce qui devrait l’être … le dîner est interrompu lorsqu’un zèbre solitaire traverse le camp en pleine pénombre. Du coup, un chien est confondu avec une hyène (merci M…), ce qui me vaut une visite inopinée d’un fossé non protégé et quelques éraflures. Ce soir, une dernière boisson chaude est encore plus bénéfique que d’habitude. Une fois avalée, rares sont ceux qui trainent. Il est temps de se glisser au chaud dans nos sacs de couchage après avoir admiré une voûte céleste toujours aussi magique.

Cratère du Ngorongoro - secteur LeraiCratère du Ngorongoro - secteur LeraiCratère du Ngorongoro - secteur Lerai
Cratère du Ngorongoro - secteur LeraiCratère du Ngorongoro - secteur LeraiCratère du Ngorongoro - secteur Lerai
Cratère du Ngorongoro - secteur LeraiCratère du Ngorongoro - secteur Lerai

Cratère du Ngorongoro - secteur Lerai

Cratère du Ngorongoro - camp SimbaCratère du Ngorongoro - camp Simba
Cratère du Ngorongoro - camp SimbaCratère du Ngorongoro - camp Simba

Cratère du Ngorongoro - camp Simba

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J
Après tes émotions je constate que tu regarde toujours la voûte celeste!!
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J
C'est tellement magique, et nos contrées européennes sont pour la plupart beaucoup trop polluées par les lumières nocturnes que ce spectacle s'est perdu