Le château qui n'est pas en crème

Publié le par Jérôme Voyageur

Le chateau sur son bassin
Le chateau sur son bassin

Chantilly, 1 Juillet 2001

Le nom est plus que connu. Les gourmands pensent à la crème Chantilly. Les amoureux des animaux pensent aux Grandes Ecuries. Les joueurs pensent au champ de courses. Et enfin les amateurs d'histoire et de patrimoine pensent au château et à son domaine.

Chantilly se situe dans le département de l'Oise, au nord de la capitale, dans une forêt dense. En débouchant des bois, le visiteur découvre sur sa droite le château et les écuries sur sa gauche. Le prochain défi est de dénicher une place de stationnement ce qui n'est pas forcément évident.

Les tarifs sont variés, ce qui permet de choisir la combinaison la plus adaptée (le plus complet comprenant les écuries, le musée du cheval, le parc et le château. Pour ma part, je me suis contenté du parc. Son accès se fait via une jolie grille en fer forgé après un court pont de pierre. On débouche alors sur une sorte d'ilot piquée de deux petits pavillons avant une nouvelle grille. Cette fois, on peut profiter de l'immensité du domaine (tout de même 115 hectares). Le château trône sur la gauche au dessus des eaux du bassin, comme une île, mais sans les ponts-levis, juste de simples ponts. Point d'aspect médiéval ici. L'édifice est assez ramassé. Toits d'ardoises, rares tours basses et couvertes de coupoles. Seule la flèche de la chapelle dépasse vraiment. Une statue équestre trône au centre de l'esplanade faisant face au château. Les ponts sont marqués chacun par un bronze figurant une paire de chiens.

S'il est si peu médiéval, c'est que sa construction date du 19ème siècle. Le propriétaire en était le duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe. Il y installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens.

En faisant quelques pas vers l’extrémité de l'esplanade, on découvre un grand escalier qui descend vers les jardins. C'est André Le Nôtre qui a dessiné le parc et le carré français, avant même de travailler à Versailles. Cette partie française s'étend au pied de ce grand degré. Au loin, on distingue un ruban d'eau qui constitue le Grand Canal En contournant le château, on rejoint le jardin anglais, bien plus agréable et romantique. J'en veux pour preuve l'Ile de l'Amour et son kiosque.

A droite des parterres s'étend un autre jardin dit anglo-chinois. Rien à voir avec le précédent; j'ai plutôt vu cette partie comme un bois aménagé. On y déniche un hameau avec un moulin.Préfigurait il celui ce Marie Antoinette à Versailles? Mystère. De l'autre côté d'un nouveau canal aux dimensions plus restreintes s'étend le Petit Parc imaginé lui aussi par Le Nôtre. Certaines sections ont disparu avec le temps d'autres ont traversé le temps. Petit à petit, on approche la partie sauvage qui annonce la forêt.

S'il vous reste un peu de temps, vous pouvez traverser la route et aller jeter un oeil aux écuries voir même pousser jusqu'au village, juste derrière.

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Publié dans Europe, France

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